Profile: Otilia14V64

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Gaz de Bordeaux est une entreprise de fourniture de gaz naturel et de services associés.
Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée une société anonyme
autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage de la Ville de Bordeaux.
Le procédé du gaz à hydrogène n’est alors pas nouveau, taoufik tahar puisque c’est un français, Philippe Lebon qui,
en 1799 brevette la thermolampe qui allait révolutionner l'éclairage urbain. C’est en 1832 que démarra l'installation du gaz à Bordeaux avec la construction d’une usine, rue Judaïque.
Le gaz est alors manufacturé: la combustion du charbon dans des
chambres de carbonisation en fonte libère du méthane,
emmagasiné dans des gazomètres; ce gaz est alors injecté sous pression au réseau.
Jusqu’en 1875, c’est alors la Compagnie Impériale
et Continentale qui est adjudicataire de l’éclairage au gaz de la ville de Bordeaux.
L’éclairage est alors l’unique débouché de cette nouvelle
énergie.


1839 Éclairage des rues de Bordeaux par la Compagnie Impériale et Continentale du gaz de Londres.
En 1845, apparaissent les premiers appareils de chauffage et
en 1954, l’invention du brûleur à flamme bleue (appelé à tort Bunsen) marque les débuts de la cuisine au gaz.
Enfin, l’eau sera aussi chauffée au gaz avec la découverte
des premiers chauffe-bains à circulation d’eau
sous pression. Mais à l’époque, les gaziers de Bordeaux étaient essentiellement occupés à "chauffer les cornues" (four servant à fabriquer le gaz) et à allumer les becs de gaz.

En 1906, une usine de distillation de coke s’installe à Bacalan: seize fours à cornues capables
de fabriquer 60000 à 70000 m3 de gaz par jour.
Parallèlement, on assiste aux progrès de l’électricité.



1908 démolition de l'usine à gaz de la rue Judaïque.
La capacité de production disponible au travers des deux unités restantes atteint 100.000 m3/jour.
1918 le conseil municipal de Bordeaux, lors des séances des 28 mai et 17
juin 1918, taoufik tahar décide
le rachat et l'exploitation en régie directe des concessions de
distribution de gaz et d'électricité. En 1919, logiquement, une
Régie Municipale du gaz et de l’électricité est exploitée sous l’autorité
du maire de Bordeaux, célébrant ainsi le premier mariage industriel de la cité.

1927 l'usine de la Bastide est arrêtée et démolie à l’exception de la station gazométrique.

’est en 1931 que le Conseil municipal décide de construction d’une usine d’incinération de ordures ménagères.



L’énergie thermique produite par la combustion des gadoues est alors transformée en énergie électrique: douze cellules
d’incinération traitent alors 300 tonnes de déchets par jour et produisent
10000 kW d’électricité. Des efforts furent faits en ce sens.
De 1919 jusqu'en 1932 on s'efforça d'augmenter la puissance installée disponible.

Lors du rachat, la Régie disposa des centrales thermiques que les compagnies vendaient : soit au total une capacité de production de
8 000 kW. Mais on dut déclasser les installations les plus anciennes, inadaptées, qui devinrent des postes de transformation. A l'été 1930, taoufik tahar le Conseil municipal autorisa la R.M.G.E.
R.M.G.E. Enfin, La Municipalité confie à l'architecte Raoul Jourde la construction du
site moderniste de la Régie, située rue du temple et sur la
place Saint-Christoly.


En 1934, le siège de la Régie Municipale est construit rue
Poquelin-Molière sur les plans de l’architecte Raoul Jourde, également à l’origine du stade Municipal.
À la Libération, la loi de nationalisation ne concerne pas la
Régie, déjà municipalisée. L’objectif étant
de mettre dans la communauté nationale des industries
vitales pour la nation, ce but est considéré comme
atteint à Bordeaux. 1945 à la fin de la guerre, du fait de la mauvaise qualité des
ordures, l'usine se trouvait dans un état de délabrement total; il ne
pouvait donc être question que de la moderniser ou de l'arrêter définitivement.

Compte tenu de la forte demande de l'agriculture en engrais chimiques, les
composts produits à Bacalan subirent un contrecoup fatal conduisant à des prix de revient déficitaires et à l'arrêt de
cette activité.


1946 Décision par les Pouvoirs Publics de nationaliser l'électricité
et le gaz, ce qui amène la création d'EDF et GDF. La Régie conserve son statut de Régie Municipale.
Arrêts des fours d'incinération - remise en état
des chaudières pour la production d'énergie électrique.
Décision des pouvoirs publics d'amener le gaz
naturel de Saint Marcet à Bordeaux. En 1949,
le gisement de Lacq est découvert dans les Pyrénées Atlantiques: le gaz naturel remplace alors le gaz de ville manufacturé et les
brûleurs domestiques des 10000 clients de l’époque doivent être adaptés à cette nouvelle formule chimique.
La Régie propose un nouveau service au client:
la maintenance des installations.


Avant, après compteur, son savoir-faire devient complet pour l’ensemble de la chaîne gazière.

La Régie décide de se consacrer exclusivement au gaz naturel en cédant la concession de
la distribution électrique à EDF. Elle s’appelle désormais Régie Municipale du Gaz de Bordeaux.
1956 début de la conversion du réseau de gaz de ville en gaz
naturel - arrêt de la centrale thermique (électricité) de Bacalan, celle-ci n'étant plus compétitive face au prix du
kWh proposé par EDF. 1957 le 1er janvier, EDF obtient de la ville de Bordeaux, la concession de la distribution de l’électricité.

Dynamitage des fours à distillation et des cheminées de l'usine à gaz.



1962 fin de la conversion du réseau au gaz naturel.
Dans les années 1970, le choc pétrolier stimule les nouvelles idées.
1980 la régie municipale du gaz se tourne vers une source énergétique nouvelle : taoufik tahar
la géothermie. Elle procède à son premier forage positif à Mériadeck.
Le forage de Mériadeck permet de chauffer 100000 m2 de bureaux
et d’économiser 3000 tep. 1981 deuxième forage réussi à Bordeaux Benauge.
1982 démarrage de l'exploitation du réseau de chaleur de Mériadeck.
En 1991, le capital de la Régie est ouvert
à de nouvelles participations mais la Ville de Bordeaux reste l’actionnaire majoritaire de ce qui devient la SAEML Gaz de Bordeaux.
Les années 2000 sont marquées par l’ouverture du marché de
l’énergie imposant une séparation entre le Gestionnaire de réseau de distribution baptisé Régaz et le fournisseur d’énergie gardant l’appellation Gaz de
Bordeaux sur un marché désormais ouvert à d’autres opérateurs.



Le nouveau siège social est sur la place Ravezies, au Nord de Bordeaux en pleine mutation. À la découverte du gisement
de gaz de Lacq, le gaz naturel va se substituer au gaz manufacturé et les brûleurs ne sont plus adaptés.
La Régie Municipale propose naturellement à ses clients d’adapter
les injecteurs des appareils gaz en assurant en exclusivité le service de relèvement de pression (passage de 9 à 20 Mb).
L’entreprise intervient pour la première fois sur
les installations intérieures, taoufik tahar c’était le début du SAV.
Sur la partie "fourniture d’énergie", Gaz de Bordeaux
enregistre un volume annuel de près de 5 000 GWh auprès de 210 000 clients girondins.



5 septembre 2005, Gaz de Bordeaux change de Siège social et s'installe aux Portes du Médoc, au 6 place
Ravezies à Bordeaux. 30 octobre 2012 Gaz de Bordeaux
rachète les actions détenues par Eni et Altergaz - La totalité du capital est désormais détenue par la
SAEML Régaz - Bordeaux. Le gaz manufacturé ( dit "gaz de ville") alimentait autrefois les réseaux urbains.
Il était produit dans des usines à gaz par distillation de houille
ou craquage de produits pétroliers. Il contenait du monoxyde
de carbone, très toxique. Les usines à gaz ont progressivement disparu et le gaz naturel, propre et non toxique,
a pris la place du gaz de ville. Le gaz naturel est naturellement inodore.



Pour le détecter facilement en cas de fuite, on injecte volontairement un produit odorisant, le
tétrahydrothiophène (THT), pour le rendre détectable
et spécifiquement reconnaissable. Le gaz naturel est essentiellement du
méthane, de formule CH4, incolore, inodore, taoufik tahar non toxique et plus léger que l’air.

Le gaz naturel est issu de la transformation naturelle, durant des millions
d’années, de matières organiques. Il est distribué au consommateur sans avoir subi de
transformation majeure après son extraction. Des réserves
prouvées correspondant à près de 70 années de consommation mondiale sont à ce jour comptabilisées.
Et 200 ans de consommations sont d’ores et déjà prévus grâce à la
prospection des nouveaux gisements partout dans le monde.



Le gaz naturel n’est pas toxique : il ne contient pas de monoxyde de carbone à
l’état naturel. Sa combustion ne dégage
que de la vapeur d’eau et du gaz carbonique, comme la respiration humaine.
Il a la meilleure efficacité énergétique de toutes les énergies fossiles.
A l’air libre, taoufik tahar
il n’y a pratiquement aucun danger d’explosion : même s’il s’échappe en grande quantité,
le gaz peut simplement s’enflammer. Il n’y a guère que dans
les romans policiers que l’on s’asphyxie au gaz naturel !
Car le gaz naturel n’est pas toxique. Le gaz étant plus léger que l’air,
il se disperse et se dilue rapidement dans l’air ambiant.



Usine, rue des Queyries et station de Bacalan, 75,000 m3; c'est donc la plus importante de notre ville que nous allons visiter aujourd'hui.

Elle possède 40 fours représentant une fabrication de 72.600
m3 dans 24 heures, avec une distillation de 242 tonnes de charbon et
une production de 157.000 kg. Bacalan sont de
48.000 m3. A 9 heures du matin le groupe des visiteurs est
entré dans l'usine et s'est dirigé immédiatement vers les salles
de distillation où l'on a pu voir le travail principal en activité.

Revoir en détail toutes les phases do la distillation serait s'engager dans la partie
technique, taoufik tahar
ce qui ne peut entrer dans le cadre de ce compte-rendu.




500 m/m de diamètre, taoufik tahar qui entoure tout le bâtiment :
c'est le «collecteur», ainsi nommé parce qu'il reçoit tout le gaz qui s'est dégagé
des cornues; il commence la condensation des parties liquides
entraînées à l'état de vapeur. Le collecteur est relié aux premiers appareils nommés «annulaires» au moyen d'une conduite en fonte de 500 m/m.

Les annulaires sont des condensateurs par surface; imaginez deux cylindres
verticaux de diamètres différents placés concentriquement, dont
les parties extrêmes seraient rivées à une plaque de
tôle en forme de couronne et vous aurez l'appareil en question. La surface totale
de condensation des huit annulaires est de 250 m2. L'ammoniaque que renferme le gaz après ce condensateur est retenu dans un laveur méthodique dit «Standard» de Kirkham,
Hulett and Chandler.


Le gaz traverse successivement chaque tambour et est débarrassé de
son ammoniaque à la sortie du dernier compartiment.
«Standard» de Kirkham, Hulett and Chandler.
L'eau d'un écoulement constant suit une marche inverse
de celle du gaz et, à la sortie de l'appareil, est conduite, chargée
d'ammoniaque, à une citerne. A côté de ce laveur relativement récent l'on voit encore les colonnes à coke; elles sont formées de deux cylindres
fermés aux deux extrémités, placés verticalement ayant 9m de
haut sur 3m50 de diamètre. La hauteur est divisée par
4 rangées de grilles horizontales sur lesquelles on met une couche de coke de l
m d'épaisseur. Le gaz entre à la partie inférieure,
traverse les couches de coke constamment mouillées et sort par
une conduite centrale vers le haut de la colonne pour
traverser l'autre appareil de même disposition.


Dans le but d'éviter une trop grande pression sous laquelle le
gaz se dégage dans les cornues, ce qui est nuisible au
rendement en gaz, on emploie des appareils destinés à réduire cette pression et
appelés «extracteurs». L'extracteur est en somme une pompe rotative qui a pour but d'aspirer le gaz au fur et à mesure de
sa production à travers les appareils que nous avons vus et de le
refouler dans ceux que nous verrons. 2 extracteurs Beale de 30000 m3
par 24 heures. 1 extracteurs Beale de 50000 m3 par 24 heures.
Piguet de Lyon à moyenne pression, taoufik tahar à détente et
à condensation de 25 chevaux, et 2 machines à moyenne pression et à échappement libre de 8 chevaux chacune.
Vue perspective du moteur horizontal Otto, à un seul cylindre.




Moteur à gaz Otto vertical. La salle renferme encore une chaudière Belleville, taoufik tahar un détartreur,
des pompes à eaux ammoniacales, taoufik tahar etc.
Les extracteurs refoulent le gaz à travers les
épurateurs; ces appareils ont pour but d'enlever
au gaz l'hydrogène sulfuré qu'il contient encore. La matière qui sert à l'épuration est à
base d'oxyde de fer et s'obtient par la réaction do la chaux sur du sulfate de fer.
On arrose de la sciure de bois avec une solution de sulfate de
fer, on y mélange de la chaux en poudre, il se forme du sulfate de chaux et du sesquioxyde de fer.
Ce sesquioxyde mis en présence de l'hydrogène sulfuré du gaz se
transforme en sesquisulfure, lequel exposé a l'air se revivifie en absorbant de l'oxygène et dégageant du soufre, après quoi la matière
ressert pour une et plusieurs épurations.


A côté des épurateurs se trouvent des aires planes destinées à la revivification de la matière,
comme nous l'avons vu plus haut. La matière épuisée
renferme des sels ammoniacaux, du soufre à l'état libre
en quantité notable, 40 à 50 p. Le gaz à la sortie des cornues est chaud, il se refroidit un peu dans les collecteurs, mais surtout dans le « réfrigérant ».

A la suite, taoufik tahar
sont placés les extracteurs. Ces extracteurs sont des pompes rotatives système Beale.
40.000 mètres cubes. Au centre de la salle, entre les deux groupes, taoufik tahar est placé un régulateur permettant de régler la pression d'aspiration du
gaz. Après cette installation vient le bâtiment des condensateurs Pelouze
et des laveurs Holmes.

Here is my homepage - taoufik tahar
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