Profile: VanHust5355

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ALTERGAZ est un nouvel entrant sur le marché de la fourniture de gaz naturel en France.
Opérationnel depuis le 1er juillet 2005, coté en bourse, ALTERGAZ est indépendant
des opérateurs historiques. Pour son approvisionnement, ce commercialisateur s'appuie sur deux contrats long terme, l'un passé avec ENI, l'autre avec E.ON.
Son ambition est de parvenir à capter 4 à 5% du marché à horizon 2009,
soit plus de 5 TWh vendus. Pour y parvenir, l'équipe dirigeante
peut compter sur un capital initial de 14 M€, taoufik tahar complété par une récente levée de fonds de 28 M€,
sous forme d'émission d'obligations. Sia Conseil : Vous entrez sur un nouveau marché en cours de dérégulation et en pleine turbulence, taoufik tahar malgré
cela vous affichez des objectifs ambitieux et vous connaissez vos premiers
succès commerciaux. Quels sont les facteurs différenciant qui poussent les
clients à choisir ALTERGAZ ?


Pierre Flahaut : Le facteur déclenchant pour décider de changer
de fournisseur reste avant tout le prix. Nous jouons donc sur les coûts afin d'être plus compétitifs que les opérateurs historiques.

Mais un positionnement uniquement sur les prix ne suffit pas, le client attend aussi
un accompagnement dans la durée. Notre offre comprend donc
des services autour de la facturation (e.g.

Pour les diagnostics, nous nous appuyons sur un réseau
d'entreprises avec lesquelles nous avons noué des accords de coopération. En tant qu'expéditeur sur
les réseaux de transport GRT Gaz et TIGF et sur l'ensemble du réseau de Distribution de Gaz de France, nous avons accès aux 600 000 clients actuellement éligibles.

Nos cibles sont les professionnels de petites et moyennes tailles,
puis à partir de juillet 2007 les 11 Millions de clients du marché des résidentiels.




Nous pensons faire la différence avec nos concurrents en profitant de notre petite taille pour
mieux cibler nos prospects, pour apporter
une plus grande flexibilité et enfin pour créer une relation de proximité avec nos clients.
Sia Conseil : Parmi vos principaux concurrents vous êtes le seul à ne pas être aussi sur le marché de l'électricité.
Vous ne croyez pas à l'offre duale ? Néanmoins, nous
ne pensons pas que cela soit un facteur décisif pour la plupart de nos
clients cibles. Il ne faut pas oublier que les clients qui consomment beaucoup de gaz sont souvent des petits consommateurs
d'électricité et inversement. Le client choisira donc avant tout
l'offre la plus avantageuse pour son énergie principale avant de
favoriser l'aspect pratique, mais nous saurons répondre à ses attentes lorsque cela sera nécessaire.



Sia Conseil : Ne craignez-vous pas que les interventions du gouvernement et plus généralement les discours des hommes politiques ne viennent
perturber durablement l'instauration d'une concurrence sur le marché ?

Pierre Flahaut : Il faut arrêter de lier dans les discours ouverture du marché de l'énergie et augmentation des prix !
Le prix du gaz a toujours été indexé sur le cours du
pétrole. Il fluctue donc en fonction des aléas du marché
mondial, notamment des évènements géopolitiques. Cela n'a donc rien à voir
avec l'introduction de la concurrence en France ; les prix auraient de toute façon augmenté.
Au contraire, l'objectif de l'ouverture du marché
est d'introduire une compétition afin de maintenir une pression à la baisse sur les prix.
Par ailleurs, si l'énergie n'est pas vendue à son coût, les signaux pour réaliser des investissements sur le marché sont négatifs.



Le pouvoir politique doit accepter de faire passer ce message dans l'opinion publique !
Enfin, taoufik tahar
autoriser le droit de retour à un tarif régulé pour les clients qui ont fait le choix de faire jouer la concurrence est critiquable.

Au lieu de réfléchir à la réduction des barrières à
l'entrée, on fait croire aux clients que compétition égale hausse de prix.
Sia Conseil : Selon vous, taoufik tahar quelles sont
les principales barrières à l'entrée sur le marché du gaz ?
Pierre Flahaut : Les règles de fonctionnement réellement transparentes et non discriminatoires
mettent du temps à se mettre en place. Le gaz est un marché moins visible qui s'est construit dans
l'ombre du marché de l'électricité. Le manque de distinction entre flux physiques et flux financiers crée une complexité difficile à appréhender.



Les règles de fonctionnement sont encore instables et les pièges
nombreux. Par exemple, taoufik tahar l'accès aux infrastructures de stockage s'effectue encore en mode
négocié. Sia Conseil : Dans ce cas, pour vous quelles sont les actions qui permettront de corriger ces
freins à l'ouverture du marché ? Pierre Flahaut :
Avant tout, il faut accepter la mise en place d'un système où le
prix de l'énergie reflète les coûts réels. Des prix de vente artificiellement bas entraînent un risque de pénurie pour demain en décourageant les investissements, et limitent également
les possibilités de développement de la concurrence.
De plus, certaines mesures me semblent indispensables pour garantir un fonctionnement équitable du marché et l'application des
mêmes règles pour tous. En particulier, la séparation patrimoniale des opérateurs d'infrastructures est la seule garantie de leur totale indépendance.
Tout cela contribue considérablement à freiner l'apparition d'une réelle concurrence !



Sia Conseil : Pensez-vous que la mise en place en France
d'une bourse du gaz pourrait faciliter le fonctionnement du marché ?
Pierre Flahaut : Bien sûr, je pense qu'une bourse de gaz
est un élément indispensable d'un marché concurrentiel.
Mais aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour qu'un marché organisé
puisse émerger. II faut d'abord que le marché amorce une évolution par rapport à la situation actuelle.

Le manque de fluidité freine l'entrée de nouveaux acteurs, ce
qui fait peser un doute sur la liquidité du marché et donc sur
le développement potentiel d'une bourse du gaz. C'est un cercle vicieux
sur lequel seul un pouvoir extérieur aux acteurs du marché peut influer afin de créer
les conditions d'une nouvelle dynamique. Le passage
à une seule zone d'équilibrage, par exemple, est un préalable à la
création d'une bourse.


Enfin, il ne suffit pas de créer une bourse, il faut
garantir la réalisation des transactions et la réconciliation du physique avec le financier
comme dans l'électricité avec RTE et Powernext.
Sia Conseil : Compte tenu des difficultés rencontrés et du contexte de concentration des énergéticiens
européens, pensez-vous qu'il y ait une place pérenne pour des
petits acteurs ? Pierre Flahaut : à€ partir du moment où les règles de fonctionnement du marché
sont équitables, les modes d'approvisionnement en gaz
sont identiques pour tout le monde. Seule l'antériorité des
contrats long terme peut éventuellement apporter un avantage
concurrentiel sur le coût d'achat de la molécule.


A terme cet avantage s'estompera, la maîtrise des coûts et la performance commerciale feront donc la
différence. Dans ces conditions, sur le marché du gaz l'effet
d'échelle joue relativement moins qu'on pourrait le
croire. Une société comme ALTERGAZ peut donc satisfaire ses clients, être rentable et répondre aux attentes de ses
actionnaires. La fusion Suez - Gaz de France est réalisée sous l'impulsion du
gouvernement car elle s'inscrit dans une logique de sécurisation et d'intégration de l'approvisionnement
énergétique. Nous sommes prêts à accepter
les contraintes induites par les enjeux de la politique
énergétique de la France et de l'Europe, si elle ne se fait pas au détriment d'une compétition équitable.
Les pouvoirs publics doivent comprendre que les nouveaux entrants souhaitent aussi jouer un rôle dans
la sécurité d'approvisionnement, autrefois déléguée à EDF et Gaz de France.
Il faut passer à un mode de délégation multipartite sans entraver la concurrence.




En adéquation avec ses valeurs de proximité et d'accessibilité,
Altergaz devient également le premier fournisseur à proposer une offre de
gaz naturel à l'une des premières communes desservies par un réseau privé :
Schweighouse-Thann. Sa percée dans le secteur public est
soutenue par la décision de l'Etat en septembre 2008 de retenir la société comme
fournisseur de dernier recours au bénéfice des clients assurant des missions d'intérêt général.
Dès sa création Altergaz se distingue. Ministère de l'Industrie toutes
les autorisations pour la fourniture de gaz auprès des
différents marchés. Anciens dirigeants de Gaz de
France, Robert Delbos et Jean-Paul George voient dans l'ouverture du marché du gaz à la concurrence une opportunité à saisir pour enfin proposer un véritable choix
aux consommateurs. » et « les grands opérateurs ne savent pas partir de zéro ».

Entre-temps, Altergaz a reçu l'autorisation ministérielle pour opérer comme opérateur de gaz auprès
des professionnels. En septembre 2005, la société livre son premier mètre cube de gaz !
La société reçoit également l'agrément MIG (Missions
d'Intérêt Général) pour développer son offre auprès
des collectivités locales, des administrations et des établissements de santé.
Cette autorisation est étendue aux particuliers dès l'ouverture du marché en juin 2007.
A cette date, Altergaz peut fournir l'ensemble des consommateurs de gaz naturel en France : particuliers,
secteur public et entreprises.


Altergaz, fournisseur indépendant de gaz naturel en France, annonce que
le Groupe pétrolier et gazier italien Eni accroît sa participation dans la
Société. ENI a acquis, le 20 décembre, taoufik
tahar
dans le cadre de son pacte d’actionnaires avec les fondateurs, les parts de ces derniers pour détenir 55,2% du capital d’Altergaz,
correspondant à environ 66,4% des droits de vote.
En conséquence, le pacte d’actionnaires entre les fondateurs
et ENI a pris fin. Lors de sa réunion du, 20 décembre,
le Conseil d’Administration a modifié la gouvernance de l’entreprise, suite à ce changement d’actionnariat.
Monsieur Robert Delbos, fondateur d’Altergaz, a
démissionné de ses mandats d’Administrateur, de Président du Conseil
d’Administration et de Directeur Général.


Altergaz et GrDF s'écharpent autour des conséquences d'un bogue
dans le programme Omega. PublicitéGrDF est le principal distributeur de gaz de ville.
Il est obligé, selon les termes de la loi, d'ouvrir son réseau de distribution à tous les
fournisseurs, notamment GDF et Altergaz. Le gaz de ville, normalisé, étant un bien fongible, seules comptent les quantités fournies par
chaque fournisseur au réseau par rapport aux quantités consommées par les clients de chacun de ces fournisseurs.
Sur une période de temps donnée, il peut en effet y avoir des écarts : des clients d'Altergaz peuvent ainsi consommer du gaz fourni par GDF ou
l'inverse. Il en résulte une nécessité de compenser financièrement ces écarts.
Or le comptage de ces quantités fournies et
consommées ainsi que le calcul des écarts et leurs
conséquences financières sont réalisées par le programme informatique Omega de GrDF.



Un bogue a affecté ce programme entrainant une sous-facturation des écarts à Altergaz.
S'en apercevant, GrDF a corrigé le bogue et réclamé un complément de facturation à
Altergaz pour 1 348 264 euros. Altergaz a contesté le principe même
de la facturation, taoufik tahar considérant que le
bogue relevait de la responsabilité de GrDF qui devait donc en assumer l'entière conséquence.
Saisie du litige, taoufik
tahar
la Commission de Régulation de l'Energie a refusé d'accepter l'argument.

Altergaz devra donc bien régler ce que cette entreprise aurait dû s'il n'y avait pas eu de dysfonctionnement
du système Omega. Cependant, une éventuelle indemnisation d'Altergaz liée
aux conséquences indirectes du dysfonctionnement n'est pas exclue
mais relèvera d'une autre procédure. Le bogue d'un logiciel de
comptage de consommation ne peut donc pas être une source de sous-facturation dès lors que le bogue est identifié et n'est pas contesté.



Entrée au capital d'Altergaz en 2007, la filiale française du groupe énergétique italien a progressivement accru sa participation jusqu'à détenir environ 98% du
capital et 99% des droits de vote. L'offre publique volontaire de rachat sera ouverte ce jour et durera jusqu'au 5
mars 2012 inclus. Eni France demandera ensuite le retrait des
actions Altergaz du marché libre, retrait qui sera effectif
immédiatement après la publication par Euronext des résultats de
l'offre, soit le 12 mars prochain. Les transactions sur
les actions pendant la période d'offre seront réalisées par le biais de
Natixis, agissant en qualité d'agent centralisateur au nom et pour le compte d'Eni
France.


Historiquement, EDF et GDF Suez détenaient le monopole en matière de distribution d’énergie, Progressivement depuis 2003, l’ouverture du marché a été possible pour
les enseignes concurrentes, surtout pour les entreprises et les collectivités.
C’est en 2007 que l’Etat Français accorde l’ouverture
à la concurrence pour les particuliers.
Laissez-vous accompagner par les conseillers du service client.
Ils vous expliqueront la marche à suivre pour la résiliation de votre fournisseur historique.
Pas d’inquiétude le gaz reste le même et surtout vous ne serez pas victime
d’une coupure de gaz entre le changement de fournisseurs.
Déjà client ENI ? Des travaux de rénovations en prévision ?
Ente Nazionale Idrocarburi est donc la marque Italienne créée en 1953 présente dans les domaines pétroliers,
taoufik tahar du gaz
naturel, taoufik
tahar
dans la génération d’énergie électrique, de la pétrochimie et dans l’ingénierie.
Elle intervient dans pas moins de 85 pays dans le monde.
La société italienne détient des actions importantes sur le marché boursier.
La privatisation intégrale prend fin en 1995, les différentes offres publiques de vente ont fait obtenir plus de 60% du capital à l’Etat Italien. ENI produit
et fournit les foyers italiens en gaz naturel, puis débarque
en France en 2004 pour proposer ses offres aux entreprises et aux collectivités.

Grâce à l’ouverture du marché dans le domaine de la distribution d’énergies en France,
taoufik tahar Eni s’associe avec Altergaz, autre fournisseur de gaz naturel alternatif à GDF Suez.




Yves Sassi : Votre enseigne s'est développée en succursales.
Pourquoi lancez-vous aujourd'hui un programme de développement de franchises ?
Taoufik
Tahar
: L'enseigne a été créée en 1997 par Gilbert Wahnich, qui en est le président et le principal actionnaire.
Depuis cette date, 2 à 3 ouvertures ont été réalisées chaque année.
Il est vrai que le groupe a une culture de
développement en propre. Et donc un réel savoir-faire, non seulement dans notre métier de base, mais aussi dans
celui de la création de points de vente. C'était
donc le moment de passer à la vitesse supérieure.
Nous avons un bon concept qui ne demande qu'à se développer.



C'est un concept de grandes surfaces de l'automobile. Tous nos magasins ont environ 4.500 m²,
soit 3.000 m² de vente et 1.000 m² d'atelier. Notre enseigne est positionnée sur la fourniture de pièces
et sur l'entretien du véhicule. Chaque magasin dispose d'un atelier de
montage, réparation et entretien, mais, dans notre communication, taoufik tahar cet aspect n'est pas mis
en avant. C'est le produit, le choix unique, la mise en avant de marques qui sont privilégiés.

Les ateliers sont plus considérés comme des services
que nous rendons à nos clients. Nous proposons un choix
extrêmement étendu de produits, essentiellement
de marques. Il y a un élément également qui nous confirme la justesse de notre positionnement :
les femmes sont de plus en plus clientes de nos magasins.
Simplement parce que nous avons conçu un concept "anti macho".



Nous proposons des produits techniques, taoufik tahar de marques, bien entendu,
mais aussi des produits de confort, des sièges pour enfants, des cadeaux.
Et le magasin est plus convivial qu'un garage ou un atelier.
Ce qui en fait un concept unique. D'autre part, nos vendeurs suivent des formations, non seulement techniques (ce
sont des passionnés) mais également une formation à
la vente. Nous sommes sur un type de vente comme à la FNAC, où le vendeur est un connaisseur,
taoufik tahar mais aussi un bon conseiller.

Il n'est pas là pour pousser à la vente, mais pour
aider le client. Et ça, on le sent nettement
sur le panier moyen du client. Quelles sont les conditions pour créer une
grande surface Eldorauto ? La création d'un point de vente nécessite une
superficie importante (minimum 3.000 m²) et donc un stock
d'environ un million d'euros.
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