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Un entretien avec Taoufik TAHAR

Créé en 1997 par Gilbert WAHNICH, Eldorauto est devenu un acteur incontournable du monde de l’automobile.
L’enseigne qui possède une dizaine de grandes surfaces à l’enseigne, ouvrira dans les mois qui viennent dix autres points de vente.
De nombreux projets sont en cours, notamment en centre ville.


Yves SASSI : Votre enseigne s’est développée en succursales.
Pourquoi lancez-vous aujourd’hui un programme de développement de
franchises ?

Taoufik TAHAR : L’enseigne a été créée en 1997 par Gilbert WAHNICH, qui en est le président et le principal actionnaire.
Depuis cette date, 2 à 3 ouvertures ont été réalisées chaque année.

Il est vrai que le groupe a une culture de développement en propre.
Et donc un réel savoir-faire, non seulement dans notre métier de base, mais aussi dans celui de la création de points de vente.
C’était donc le moment de passer à la vitesse supérieure.


Nous avons un bon concept qui ne demande qu’à se développer.
La France est vaste… le monde encore plus et nous mettrions trop de temps à développer l’enseigne si nous n’utilisions pas le levier qu’est la franchise.



Depuis le début de l’année, nous avons mis en place
les aspects administratifs et juridiques, puis nous avons fait
le salon de la franchise, en pensant que nous ne ferions pas beaucoup de contact, n’étant pas encore tout à fait prêts.
En réalité, le salon nous a confirmé l’intérêt que portent les créateurs d’entreprise à notre
secteur.

Pouvez vous nous présenter le concept Eldorauto ?

C’est un concept de grandes surfaces de l’automobile.
Tous nos magasins ont environ 4.500 m², soit 3.000 m² de vente
et 1.000 m² d’atelier.
Notre enseigne est positionnée sur la fourniture de pièces et sur l’entretien du véhicule.
Chaque magasin dispose d’un atelier de montage, réparation et entretien, mais,
dans notre communication, cet aspect n’est pas mis en avant.

C’est le produit, le choix unique, la mise en avant
de marques qui sont privilégiés. Les ateliers sont
plus considérés comme des services que nous rendons à nos clients.


Nous proposons un choix extrêmement étendu de produits, essentiellement, de
marques. Tant dans le domaine de l’accessoire automobile, que des marques
de prêt-à-porter sport, chaussures, gadgets, cadeaux…
Il y a un élément également qui nous confirme la justesse de notre positionnement
: les femmes sont de plus en plus clientes de nos magasins.
Simplement parce que nous avons conçu un concept « anti macho ».
Nous proposons des produits techniques, de marques, bien entendu,
mais aussi des produits de confort, des sièges pour
enfants, des cadeaux. Et le magasin est plus convivial qu’un garage ou
un atelier. Ce qui en fait un concept unique.

D’autre part, nos vendeurs suivent des formations, non seulement techniques (ce sont des passionnés) mais également une formation à la vente.
Nous sommes sur un type de vente comme à la FNAC, ou
le vendeur est un connaisseur, mais aussi un bon conseiller.
Il n’est pas là pour pousser à la vente, mais pour aider le client.
Et ça, on le sent nettement sur le panier moyen du client.

Quelles sont les conditions pour créer une grande surface Eldorauto ?



La création d’un point de vente nécessite une superficie importante (minimum 3.000
m²) et donc un stock d'environ un million d’€.

L’investissement global est de l’ordre de 1,5 million d’€ et nous demandons à nos partenaires de disposer d’un apport correspondant à la moitié.

Ces barrières à l’entrée permettent de travailler dans la durée, de créer des entreprises qui réussiront.

Le chiffres d’affaires généré est très conséquent.

En première année, il tourne autour de 7 millions d’€, pour atteindre 9 à
10 millions à partir de la 3ème année avec un effectif de 40 personnes.

Qui sont vos partenaires ?

Nos partenaires doivent être capables de diriger une véritable
PME. Ce sont des chefs d’entreprise issus de la grande distribution, pour l’essentiel.

Il faut savoir que la grande distribution ne
permet plus, aujourd’hui de gagner autant d’argent.
Les meilleurs emplacements sont pris, les autorisations de plus
en plus difficiles à obtenir et il faut bien dire que les meilleurs programmes sont pris
par des franchisés déjà en place.
Nous avons aussi de nombreux candidats qui sont des «multi franchisés».
Ils possèdent plusieurs affaires et veulent investir dans un nouveau domaine en forte
croissance.

Vous savez, c’est une mission passionnante.
Chaque implantation est une création d’entreprise, qui nécessite énormément
d’implication de la part de l’entrepreneur et de toutes nos équipes.

Le niveau des contacts est très élevé.
Quels sont vos projets à l’export ?

A l’étranger, nous sommes courtisés par de très nombreux partenaires qui viennent à Paris et visitent l’immeuble de la Grande Armée.
Cette visite leur suffit pour comprendre l’enjeu !
Nous avons signé des contrats pour l’Espagne et le Portugal.
D’autre part, nous travaillons en ce moment sur des projets sur le Maroc, la Turquie, le Liban, le Golfe,
l’Egypte, la Tunisie, l’Autriche, la Grèce…
Les études que nous avons faites nous confirment que les pays du
pourtour de la Méditerranée sont d’excellents marchés pour nous.
Deux raisons principales pour cela. Un réseau de concessionnaires et de
réparateurs insuffisants et une population qui aime son véhicule
et veut l’entretenir avec des pièces dont l’origine et la qualité sont certaines.

On apporte la « French Touch » parce que nos magasins respectent le véhicule.
D’autre part, j’ajoute que nous maîtrisons parfaitement la logistique nécessaire à nos métiers.

Vous implantez vos magasins en périphérie des
grandes villes. Avez vous des projets de centre ville ?


Effectivement, nous sommes sur un projet de centre ville, qui viendrait en complément de notre
concept de base.
Il s’agit de magasins de surface traditinnelle, proposant les accessoires liés à notre
métier : prêt à porter, cadeaux, drugstores, gadgets… Nous
souhaitons enraciner le concept et ces nouveaux magasins feront partie
de la politique du groupe.
Pour l’instant, le concept n’est pas totalement finalisé et nous ne le proposerons à la
franchise qu’après l’avoir testé. Nous ne voulons pas que
nos franchisés soient des cobayes.

Olymp Capital Gestion (OCG), une société de gestion de fonds nouvellement créée, prépare
le lancement d’un nouveau fonds d’investissement, le premier du genre
en Tunisie, puisque spécialisée dans le rachat et la restructuration d’entreprises en difficulté.


OCG entend cibler les petites et moyennes entreprises tunisiennes, réalisant
des chiffres d’affaires allant de 1 à 20 millions d’euros,
et ce quels que soient leurs domaines d’activité.

Ce nouveau fonds est en cours de création en collaboration avec Alternative Capital Partners (ACP), dirigée par Mme Selma Bellagha.
Doté, en principe, d’une première cagnotte
de 20 millions de dinars, il permettra de restructurer une dizaine de sociétés
dans lesquelles OCG sera «au minimum majoritaire, pour être
en mesure d’appliquer nos idées et de gérer à notre guise».


Au-delà de l’investissement financier, l’objectif d’Olymp CG est «d’apporter aux sociétés
reprises des solutions adaptées permettant un développement pérenne et durable» mises au
point par une équipe d’experts triés sur le volet et qui se
trouvent être les fondateurs-actionnaires de la société de gestion de fonds:
Khalil Sellami, Taoufik Tahar, Maher Kallel, Mohamed
Hammami, Anis Fourati et Adel Fendri.

Ce véritable commando de choc s’est constitué après le 14 janvier 2011, mais ses membres se connaissent depuis longtemps, en particulier
les deux initiateurs du projet, à savoir Khalil Sellami et Taoufik
Tahar.

Les deux hommes se connaissent depuis près
de six ans et s’apprécient mutuellement. Mais jusqu’à récemment, ils n’avaient
jamais pensé qu’ils pourraient un jour travailler ensemble.

Alors que Taoufik Tahar, un consultant qui a créé et géré de nombreuses entreprises,
vit en France, Khalil Sellami travaille en Tunisie où il est rentré en 1989 après
des études au Canada. En 22 ans, il a travaillé dans plusieurs groupes parmi les plus importants en Tunisie –dont,
en particulier, Poulina Group Holding- et pensait, avant la révolution, «continuer à passer d’une entreprise à une autre» durant le reste de sa
carrière, avoue Khalil Sellami.

Mais après la révolution, Taoufik Tahar et Khalil
Sellami ont «vu autrement les choses. Avant on avait peur de sauter le pas et d’envisager le lancement d’un projet».
Au lendemain du 14 janvier 2011, les deux hommes ont repris
contact. «Nous avons discuté et progressivement une idée a commencé à émerger», indique Khalil
Sellami, président-directeur général d’OCG.
Pour avoir «appris beaucoup sur la gestion et la restructuration d’entreprises»,
Khalil Sellami «voulait faire profiter de ce savoir-faire qui fait défaut à beaucoup d’entreprises» dont
les fondateurs «sont arrivés aujourd’hui à l’âge de la retraite.
Or la question de la succession en Tunisie n’a pas été bien traitée.
On ne sait pas comment transmettre les pouvoirs, comment opérer les cessions et
bénéficier des incitations financières, etc.».


De son côté, Taoufik Tahar «a de l’expérience dans la gestion de fonds
et en a monté deux ou trois en France», observe son partenaire.
Les deux hommes se sont alors mis en tête de «créer en Tunisie un fonds spécialisé dans la reprise et la restructuration d’entreprises en difficulté qui sont ensuite cédées, au bout de trois ans au
maximum, à des hommes d’affaires ou à des fonds d’investissement de développement, ou
en les introduisant en Bourse».

Taoufik Tahar
et Khalil Sellami ont ensuite parlé de leur idée à des «compétences
croisées au cours de nos carrières» et qui ont fini par se joindre au tandem.
«Nous avons tous presque le même âge, avons travaillé pour la plupart en Tunisie et en connaissons les mécanismes, le marché et le système tunisiens.


En dépit de l'ouverture du marché depuis le 1er juillet 2004, le
marché du gaz en France reste très oligopolistique.
La décision prise au mois de novembre dernier par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, de ne pas répercuter la hausse du prix du pétrole sur les
tarifs du gaz pour des raisons politiciennes, a contribué
à freiner l'émergence d'un semblant de concurrence. L'assurance donnée récemment par Bercy
de relever les tarifs du gaz cet été permet aujourd'hui à Altergaz, premier
acteur indépendant sur le marché du gaz, de sortir du bois.



La société a été créée par d'anciens dirigeants de Gaz de France,
Jean-Paul George (président) et Robert Delbos (directeur général délégué) associés à Taoufik
Tahar (directeur général). Elle va terminer la semaine prochaine un placement privé à
hauteur de 15 millions d'euros et vise, dans un second temps, une cotation en Bourse.


Cibler les professionnels...

La levée de fonds s'explique essentiellement par
les risques liés à cette industrie, qui impliquent de sécuriser
l'approvisionnement et le transport du gaz. Un contrat de
fourniture a d'ores et déjà été conclu avec l'italien ENI pour obtenir du gaz en provenance de la mer du Nord.


L'ambition des trois dirigeants n'est pas de s'attaquer au marché des industriels « énergivores
», constitué de quelque 250 sites industriels (depuis
l'ouverture du marché, Gaz de France n'en aurait perdu que 25).
Trop petit pour s'attaquer à ce créneau, Altergaz vise le
segment des professionnels, un marché de 4,5 milliards d'euros.
Plus précisément encore, le coeur de cible est constitué
par 30.000 « grands comptes » (centres commerciaux, immeubles
de bureaux, collectivités locales, hôpitaux...).

... en attendant les particuliers
L'objectif de la société, qui livrera ses premiers mètres cubes de gaz le
1er octobre, est d'obtenir 4 % de ce marché à
l'horizon 2007-2008 (ce qui représente 1,3 % de la consommation française)
et d'être prêt pour l'ouverture du marché
aux particuliers, le 1er juillet 2007, qui concernera 11
millions de consommateurs et est estimé à 6 milliards d'euros.


Altergaz espère vendre 2,66 térawattheures (TWh, milliards de kilowattheures en 2006) et 6,72 TWh en 2007 pour un chiffre d'affaires de 169 millions d'euros.
La société, qui espère atteindre le point mort dès l'an prochain, compte tirer son épingle
du jeu par un « faible coût d'acquisition des clients », l'optimisation du coût
de l'acheminement du gaz (le transport représente 42 % du
prix pour le client), une meilleure connaissance de
la clientèle des professionnels, de faibles dépenses de marketing et
des coûts fixes extrêmement faibles (5 % des
coûts totaux).

Autant d'avantages qui pourraient lui permettre de faire
des offres 5 % moins chères que celles de l'opérateur historique.
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